Newsletter Ausgabe 3 – 2016
Newsletter Numéro 3 – 2016

Sehr geehrte Damen und Herren

Mesdames, Messieurs,

Am 20. November jährt sich der Internationale Tag der Kinderrechte. An diesem Datum vor 27 Jahren wurde die Kinderrechtskonvention von der Generalversammlung der Vereinten Nationen angenommen. Das Netzwerk-Kinderrechte Schweiz hat anlässlich dieses Tages seine Bilanz zur Umsetzung der Concluding Observations des UN-Kinderrechtsausschusses in der Schweiz veröffentlicht.

Nachdem der Ständerat dem 3. Fakultativprotokoll zur UN-Kinderrechtskonvention bereits in der Herbstsession zugestimmt hatte, befasst sich am 5. Dezember während der Wintersession auch der Nationalrat mit dem Geschäft. Die Rechtskommission des Nationalrats empfiehlt diesem dabei, dem Vorschlag des Bundesrats zu folgen und der Ratifizierung des Protokolls zuzustimmen. Weitere Geschäfte, die in der Wintersession kinderrechtlich relevant sind, finden Sie wie immer in unserer Sessionsvorschau weiter unten.

Wir wünschen Ihnen nun eine spannende Lektüre und eine angenehme, kommende Adventszeit.

Ihr Netzwerk Kinderrechte Schweiz

 

Übersicht über die Inhalte dieses Newsletters: 

  • Internationaler Tag der Kinderrechte – 20. November 2016
  • Die Rechtskommission des Nationalrats stimmt dem 3. Fakultativprotokoll zu
  • Kinderrechte im Parlament – Vorschau auf die Wintersession 2016
  • Bundesratsbericht: Babyklappen nicht verbieten, aber vertrauliche Geburt vereinfachen
  • Kinderrechte im Parlament – Rückschau auf die Herbstsession 2016
  • SVP reicht Initiative "Schweizer Recht statt fremde Richter" ein
  • Kinderrechtliche Verantwortung der Wirtschaft - Handbuch für NGOs
  • Neue Allgemeine Bemerkung des UN-Kinderrechtsausschusses
  • Praktische Unterstützung bei der Umsetzung der UN-Kinderrechtskonvention
  • Weitere Aktualitäten
  • Veranstaltungen

 

Comme chaque année, le 20 novembre est l’occasion de célébrer la journée internationale des droits de l’enfant. C’est à cette date, il y a 27 ans, que la Convention des droits de l’enfant a été adoptée par l’Assemblée générale des Nations Unies. Le Réseau suisse des droits de l’enfant publie, pour l’occasion, un bilan de la mise en œuvre, en Suisse, des Concluding Observations du Comité des droits de l’enfant.

Après l’approbation, par le Conseil des Etat, du 3e protocole facultatif à la Convention des droits de l’enfant à la session d’automne, le Conseil national se penchera sur l’objet lors de la session d’hiver le 5 décembre. La Commission juridique du Conseil national lui recommande de suivre la proposition du Conseil fédéral et d’accepter la ratification du protocole. Vous trouverez, comme d’habitude, les autres objets liés aux droits de l’enfant et traités pendant la session d’hiver dans l’aperçu de la session plus bas. 

Très agréable lecture,

Votre Réseau suisse des droits de l’enfant

 

Cette newsletter du Réseau suisse des droits de l’enfant vous informe sur :

  • Journée internationale des droits de l’enfant - 20 novembre 2016La Commission des affaires juridiques du Conseil national est favorable au 3e protocole facultatif
  • Droits de l’enfant au Parlement – Aperçu de la Session d’hiver 2016
  • Rapport du Conseil fédéral: Ne pas interdire les fenêtres à bébés mais simplifier les accouchements confidentiels
  • Droits de l’enfant au Parlement - Rétrospective de la session d’automne 2016
  • L’UDC dépose l’initiative " Le droit suisse au lieu de juges étrangers "
  • La responsabilité des entreprises en matière de droits de l’enfant – Guide pour les ONG
  • Nouvelle observation générale du Comité des droits de l’enfant
  • Soutien pratique dans la mise en œuvre de la Convention des droits de l’enfant
  • Autres actualités
  • Manifestations

Internationaler Tag der Kinderrechte – 20. November 2016
Journée internationale des droits de l’enfant - 20 novembre 2016

Das Netzwerk Kinderrechte Schweiz fordert einen ganzheitlichen Rahmen für die Umsetzung der Kinderrechte in der Schweiz und besondere Schutzmassnahmen für Kinder auf der Flucht.

Der UN-Kinderrechtsausschuss hat zum Abschluss seiner zweiten Überprüfung der Umsetzung der UN-Kinderrechtskonvention (KRK) im Februar 2015 zahlreiche Empfehlungen an die Schweiz gerichtet. Anlässlich des Internationalen Tags der Kinderrechte am 20. November zieht das Netzwerk Kinderrechte Schweiz nun erstmals Bilanz über deren Umsetzung.

Der Bericht des Netzwerks beleuchtet Entwicklungen bei der Umsetzung der Empfehlungen zur Schaffung von starken Rahmenbedingungen für den Schutz, die Förderung und die Beteiligung von Kindern. Dies ist wichtig, um die Wahrung der Rechte aller Kinder sicher zu stellen und geeignete Schutz- und Fördermassnahmen für besonders verletzliche Kinder zu entwickeln.

  • Das Interesse des Kindes im staatlichen Handeln berücksichtigen.
  • Eine koordinierte Kinderrechtspolitik und -strategie umsetzen.
  • Eine Datenerhebung in Einklang mit der UN-KRK etablieren.
  • Eine unabhängige Menschenrechtsinstitution und eine unabhängige Beschwerdestelle für Kinderrechte einsetzen.

Das Netzwerk Kinderrechte Schweiz fordert von Bund und Kantonen, entsprechende Massnahmen zu ergreifen und für eine rasche und koordinierte Umsetzung zu sorgen.

 

Kinder auf der Flucht

Die Bilanz des Netzwerks Kinderrechte Schweiz setzt in diesem Jahr einen thematischen Fokus auf die Situation von asylsuchenden Kindern und Kindern aus Flüchtlingsfamilien. Diese laufen in besonderem Masse Gefahr, in ihren Rechten verletzt zu werden. Das Netzwerk Kinderrechte fordert:

  • Den besonderen Bedürfnissen von asylsuchenden Kindern ohne elterliche Begleitung Rechnung tragen.
  • Die Inhaftierung von asylsuchenden Kindern zu verbieten, auch wenn diese ausgeschafft werden sollen.
  • Kindern von vorläufig aufgenommenen Familien die Einreise in die Schweiz zu ermöglichen.
  • Jugendlichen mit Flüchtlingsstatus Zugang zu Berufsbildung zu verschaffen.
  • Das übergeordnete Interesse des Kindes als handlungsleitende Maxime auch im Asylverfahren zu berücksichtigen.
  • Die nötige Kontinuität in der medizinischen Versorgung von Kindern auf der Flucht zu gewährleisten.

Bilanz 2016 zur Umsetzung der Concluding Observations des UN-KinderrechtsausschussesDie Concluding Observations des UN-Kinderrechtsausschusses

 

Kontakt für Rückfragen

 

Le Réseau suisse des droits de l’enfant réclame un cadre englobant pour la mise en œuvre des droits de l’enfant en Suisse et des mesures de protection particulières pour les enfants en situation de migration.

Le Comité des droits de l’enfant de l’ONU a adressé à la Suisse de nombreuses recommandations en février 2015, à la suite de son second examen de la mise en œuvre de la Convention des droits de l’enfant (CDE). A l’occasion de la journée des droits de l’enfant, le 20 novembre, le Réseau suisse des droits de l’enfant dresse, pour la première fois, un bilan de la mise en œuvre de ces recommandations.

Le rapport du Réseau suisse des droits de l’enfant met en lumière les développements dans la mise en pratique des recommandations en montrant l’importance de créer des conditions cadre solides pour la protection, la promotion et la participation des enfants. Les points suivants sont essentiels pour garantir le respect des droits de tous les enfants et pour prendre des mesures adaptées de protection et d’encouragement en faveur des enfants particulièrement vulnérables :

  • Prendre en compte l’intérêt supérieur de l’enfant dans les activités de l’Etat.
  • Mettre en œuvre une politique et une stratégie coordonnées des droits de l’enfant.
  • Mettre en place un relevé des données harmonisé avec la CDE.
  • Engager une institution indépendante des droits humains et une instance indépendante consacrée à l’examen des plaintes en matière de droits de l’enfant.

Le Réseau suisse de droits de l’enfant demande à la Confédération et aux cantons de prendre des mesures correspondantes et de s’engager pour une mise en pratique rapide et coordonnée.

 

Enfants en situation de migration

Le bilan du Réseau suisse des droits de l’enfant s’intéresse cette année tout particulièrement à la situation des enfants requérants d’asile et de ceux qui font partie d’une famille de réfugiés. Ces enfants sont spécialement exposés aux risques de violation de leurs droits.

Le Réseau suisse des droits de l’enfant demande:

  • Une attention particulière aux besoins spécifiques des enfants requérants d’asile non-accompagnés.
  • L’interdiction de la détention d’enfants requérants d’asile, même si ceux-ci doivent être renvoyés.
  • La possibilité d’entrer en Suisse pour les enfants de familles au bénéfice d’une admission provisoire.
  • L’accès à la formation professionnelle pour les jeunes avec un statut de réfugié.
  • Le respect de l’intérêt supérieur de l’enfant comme concept directeur dans les procédures d’asile.
  • La garantie de la continuité nécessaire dans les soins médicaux des enfants en situation de migration.

Bilan 2016 de la mise en œuvre des Concluding Observations du Comité des droits de l’enfantConcluding Observations

 

Contact

  • Pour toutes questions générales concernant le bilan 2016, n'hésitez pas à contacter Rahel Wartenweiler, Netzwerk Kinderrechte Schweiz, wartenweiler[at]netzwerk-kinderrechte.ch, 031 508 36 14 / 076 457 64 67.
  • Pour toutes questions en matière des enfants en situation de migration, veuillez contacter Lorène Métral, Terre des hommes - Aide à l'enfance, lorene.metral[at]tdh.ch, 077 443 17 76.

Kinderrechte im Parlament – Vorschau auf die Wintersession 2016
Droits de l’enfant au Parlement – Aperçu de la Session d’hiver 2016

Im Nationalrat werden in dieser Session zahlreiche kinderrechtlich relevante Vorstösse behandelt. Insbesondere zu erwähnen ist die Behandlung der bundesrätlichen Vorlage zur Genehmigung des dritten Fakultativprotokolls zum Übereinkommen über die Rechte des Kindes(UN-Kinderrechtskonvention). Dieses sieht v.a. ein Mitteilungsverfahren vor, mit dessen Hilfe Einzelpersonen nach Ausschöpfung des innerstaatlichen Instanzenzuges Verletzungen der UN-Kinderrechtskonvention vor dem UN-Kinderrechtsausschuss geltend machen können. Der Ständerat folgte hier dem Bundesrat und stimmte der Vorlage mit 37 zu einer Stimme bei zwei Enthaltungen zu. Nun wird das Geschäft vom Nationalrat behandelt (vgl. den Webbeitrag dazu). Weiter von Interesse ist die parlamentarische Initiative Amherd zur "Schaffung eines Kompetenzzentrums für die Förderung der Medienkompetenz von Kindern und Jugendlichen". Die Vorlage will, dass der Bund ein Kompetenzzentrum für den Kinder- und Jugendmedienschutz schafft, in welches die Kantone, die Wirtschaft und die einschlägigen privaten Institutionen eingebunden sind. Die nationalrätliche Bildungskommission (WBK-NR) gab der Vorlage keine Folge (13 zu 10 Stimmen bei einer Enthaltung). Zwei weitere Vorstösse befassen sich mit einer Reduktion der Krankenkassenprämien für Kinder und junge Erwachsene (10.407 Parlamentarische Initiative Humbel „Prämienbefreiung für Kinder“ und 13.477Parlamentarische Initiative Rossini „KVG. Änderung der Prämienkategorien für Kinder, Jugendliche und junge Erwachsene“). Schliesslich sind eine Reihe von familienpolitischen Vorstössen zu erwähnen. Von besonderem Interesse ist hierbei die parlamentarische Initiative Quadranti "Elternzeit. Eine umfassende, ganzheitliche Lösung als Ergänzung zum bestehenden Mutterschaftsurlaub". Diesefordert die Ausarbeitung der nötigen gesetzlichen Grundlagen, welche ergänzend zum geburtsbezogenen 14-wöchigen Mutterschaftsurlaub einen maximal 14-wöchigen Elternurlaub vorsehen. Die Kommission für soziale Sicherheit und Gesundheit des Nationalrates beschloss, dem Vorstoss keine Folge zu geben.

Im Ständerat ist aus Sicht der Kinderrechte besonders die Vorlage des Bundesrates zur Änderung der Finanzhilfen für familienergänzende Kinderbetreuung zu erwähnen. Der Bundesrat will mit dieser Vorlage die Vereinbarkeit von Familie und Beruf weiter verbessern. Berufstätige Eltern sollen für die Drittbetreuung ihrer Kinder weniger bezahlen, und das Betreuungsangebot soll besser auf ihre Bedürfnisse abgestimmt werden. Der Bundesrat will dazu für fünf Jahre 100 Millionen Franken als Anstossfinanzierung zur Verfügung stellen. Die ständerätliche Kommission für Wissenschaft, Bildung und Kultur (WAK-S) beantragt dem Ständerat mit Stichentscheid der Präsidentin (6 zu 6 Stimmen), nicht auf die Vorlage einzutreten. Sie macht insbesondere geltend, dass die bestehenden Finanzhilfen bereits zweimal verlängert wurden und dass der Gegenstand der Vorlage in den Zuständigkeitsbereich der Kantone und Gemeinden falle. Eine Minderheit beantragt, auf die Vorlage einzutreten. Der Ständerat behandelt die Vorlage als Erstrat. Weiter kinderrechtlich relevant ist die Motion von Viola Amherd, die eine Ergänzung des Strafgesetzbuches unterbreitet, welche Sexting als eigenen Straftatbestand beinhaltet sowie die Motion Rickli "Verbot von Posing Bildern", welche den gewerbsmässigen Handel mit Nacktfotos und entsprechenden Filmaufnahmen von Kindern künftig unter Strafe stellen will. Beide Vorstösse wurden vom Nationalrat bereits angenommen.

Hinzu kommen in beiden Räten verschiedene Geschäfte und weitere Vorstösse, die ebenfalls kinderrechtliche Aspekte aufweisen.

Die Sessionsprogramme und Tagesordnungen der Eidgenössischen Räte können noch Änderungen erfahren und sind unter folgenden Links abrufbar:

Nationalrat | Ständerat

 

Au Conseil national, de nombreuses interventions en lien avec les droits de l’enfant seront traitées lors de cette session. On peut mentionner en particulier le projet du Conseil fédéral pour l’approbation du troisième protocole facultatif à la Convention relative aux droits de l’enfant(CDE). Celui-ci prévoit en particulier une procédure de présentation de communications individuelles, que tout particulier peut utiliser, après avoir épuisé les voies de recours internes, pour dénoncer une violation de la CDE devant le Comité des droits de l’enfant. Le Conseil des Etats s’est rallié au Conseil fédéral en votant en faveur du projet à 37 voix contre une et deux abstentions. L’objet est maintenant soumis au Conseil national (voir article en ligne à ce sujet). Parmi les sujets intéressants il y a aussi l’initiative parlementaire Amherd pour la "création d'un centre destiné à promouvoir les compétences médiatiques des enfants et des jeunes". Ce projet prévoit que la Confédération crée un centre de compétences destiné à protéger les enfants et les jeunes face aux médias en y associant les cantons, les milieux économiques et les organisations privées concernées. La Commission de l’éducation du Conseil national (CSEC-N) n’a pas donné suite au projet (par 13 voix contre 10 et une abstention). Deux autres interventions concernent la réduction des primes d’assurance maladie pour les enfants et les jeunes adultes (initiative parlementaire Humbel 10.407 "Exonérer les enfants du paiement des primes d'assurance-maladie" et initiative parlementaire Rossini 13.477 "LAMal. Révision des catégories de primes enfants, jeunes et jeunes adultes"). Enfin, on peut mentionner une série d’interventions dans le domaine de la politique familiale, en particulier l’initiative parlementaire Quadranti "Congé parental. Une solution globale pour compléter le congé de maternité existant". Pour cette initiative, il convient d'élaborer les bases légales permettant d'instituer un congé parental de 14 semaines au maximum servant de complément au congé de maternité de 14 semaines suivant l'accouchement. La Commission de la sécurité sociale et de la santé publique du Conseil national a décidé de ne pas donner suite à l’objet.

Au Conseil des Etats, du point de vue des droits de l’enfant, on mentionnera surtout l’objet concernant la modification des aides financières à l’accueil extra-familial pour enfants. Avec ce projet, le Conseil fédéral souhaite améliorer la conciliation entre travail et famille. Il veut réduire les frais que les parents qui travaillent doivent assumer pour la garde de leurs enfants par des tiers et contribuer à une meilleure adéquation de l'offre d'accueil extra-familial à leurs besoins. Dans ce but, il entend mettre en place des incitations financières pour un montant total de 100 millions de francs sur cinq ans. La Commission de la science, de l’éducation et de la culture du Conseil des Etats (CSEC-E) recommande au Conseil des Etats de ne pas entrer en matière sur cet objet, sur une décision tranchée par la présidente (6 voix contre 6). Elle fait surtout valoir que les aides financières existantes ont déjà été augmentées à deux reprises et que le contenu de l’objet tombait dans le domaine de compétence des cantons et des communes. Une minorité demande cependant une entrée en matière. Le Conseil des Etats traitera l’objet en tant que Conseil prioritaire. Les autres objets en lien avec les droits de l’enfant sont la motion de Viola Amherd ayant pour but une modification du Code pénal érigeant la textopornographie en infraction, ainsi que la motion Rickli "Interdiction des images d'enfants nus" qui consiste en un projet de loi visant à punir le commerce professionnel de photos et de films montrant des enfants nus. Ces deux objets ont déjà été acceptés par le Conseil national. 

Les programmes des sessions et ordres du jour des Chambres fédérales peuvent encore subir des changements et peuvent être consultés aux liens suivants :

Conseil national / Conseil des Etats


Die Rechtskommission des Nationalrats stimmt dem 3. Fakultativprotokoll zu
La Commission des affaires juridiques du Conseil national est favorable au 3e protocole facultatif

Die Rechtskommission des Nationalrats hat sich am 4. November 2016 für die Ratifizierung des 3. Fakultativprotokolls zur Kinderrechtskonvention betreffend ein Mitteilungsverfahren mit 16 zu 7 Stimmen bei 1 Enthaltung ausgesprochen.

Die Rechtskommission des Nationalrats hat sich am 4. November 2016 für die Ratifizierung des 3. Fakultativprotokolls zur Kinderrechtskonvention betreffend ein Mitteilungsverfahren mit 16 zu 7 Stimmen bei 1 Enthaltung ausgesprochen. Dies, nachdem am 29. September 2016 bereits der Ständerat dem Protokoll zugestimmt hatte (vgl. "Ständerat sagt "Ja" zum 3. Fakultativprotokoll").

Das 3. Fakultativprotokoll erlaubt Kindern, sich direkt an den UN-Kinderrechtsausschuss zu wenden, wenn Sie ihre Rechte verletzt sehen. Weiter können Vertragsstaaten an den Ausschuss gelangen und Mitteilungen über Rechtsverletzungen anbringen. Der Ausschuss erhält zudem die Kompetenz, Fälle schwerwiegender oder systematischer Verletzung der Kinderrechte von sich aus zu untersuchen.

Das Geschäft wird am 5. Dezember 2016 im Nationalrat behandelt.

 

Le 4 novembre 2016, la Commission des affaires juridiques du Conseil national s’est exprimée en faveur de la ratification du 3e protocole facultatif à la Convention des droits de l’enfant CDE concernant une procédure de plainte individuelle, avec 16 voix contre 7 et une abstention.

Le 4 novembre 2016, la Commission des affaires juridiques du Conseil national s’est exprimée en faveur de la ratification du 3e protocole facultatif à la Convention des droits de l’enfant CDE concernant une procédure de plainte individuelle, avec 16 voix contre 7 et une abstention. Ce vote intervient alors que le 29 septembre 2016 le Conseil des Etats avait déjà donné son aval au protocole (cf. Le Conseil des Etats dit " oiu " au 3ème protocol facultatif ).

Le 3e protocole facultatif permet aux enfants victimes d’une violation de leurs droits de s’adresser directement au Comité des droits de l’enfant. Par ailleurs, un Etat partie au protocole peut informer le Comité des droits de l’enfant du non-respect de la CDE. Le Comité obtient également la compétence d’enquêter lui-même en cas de violations graves ou systématiques de la CDE.

L’objet sera traité du Conseil national le 5 décembre 2016


Kinderrechte im Parlament – Rückschau auf die Herbstsession 2016
Droits de l’enfant au Parlement - Rétrospective de la session d’automne 2016

Im Nationalrat wurden aus kinderrechtlicher Sicht die folgenden Vorstösse behandelt: Die parlamentarische Initiative Marra "Die Schweiz muss ihre Kinder anerkennen" verfolgt das Ziel, dass Ausländer der dritten Generation in der Schweiz zukünftig auf Antrag der Eltern oder der betroffenen Personen selbst erleichtert eingebürgert werden. National- und Ständerat hatten hier Differenzen bei der Definition der "dritten Generation". Schliesslich einigten sich die Räte im Verlauf der Session auf die strengere Version, wonach einbürgerungswillige Ausländerinnen und Ausländer beweisen müssen, dass mindestens ein Grosselternteil bereits ein Aufenthaltsrecht besass.

Die Motion von Nationalrätin Bulliard-Marbach "Unabhängige Ombudsstelle für die Rechte des Kindes" wollte den Bundesrat damit beauftragen, eine Ombudsstelle für die Rechte des Kindes zu schaffen. Diese sollte unabhängig, für Kinder zugänglich und befugt sein, Beschwerden über die Verletzung von Kinderrechten entgegenzunehmen, diese zu prüfen und wirksam zu verfolgen. Die Motionärin hat die Motion schliesslich zurückgezogen, da der Bundesrat angab, die Forderungen in die Vorbereitungsarbeiten für die Nationale Menschenrechtsinstitution einzubeziehen. Schliesslich war in dieser Session auch die Familienpolitik ein Thema: Die Motion Trede "Elternurlaub" hätte den Bundesrat beauftragt, einen Gesetzesentwurf für einen insgesamt 18-monatigen Elternurlaub zu schaffen. Der Nationalrat lehnte diese Forderung jedoch ab. Auch abgelehnt hat er die Motion Derder "Erhöhung des Abzuges für die Fremdbetreuung von Kindern auf 24‘000 CHF". In diesem Zusammenhang hat Bundesrat Maurer jedoch angekündigt, dass der Bundesrat die Steuerabzüge für die externe Kinderbetreuung erhöhen wolle und dass eine entsprechende Vorlage bald in die Vernehmlassung geschickt werde.

Im Ständerat ist aus Sicht der Kinderrechte besonders die Behandlung der bundesrätlichen Vorlage zur Genehmigung des dritten Fakultativprotokolls zum Übereinkommen über die Rechte des Kindes (UN-Kinderrechtskonvention) zu erwähnen. Dieses sieht v.a. ein Mitteilungsverfahren vor, mit dessen Hilfe Einzelpersonen nach Ausschöpfung des innerstaatlichen Instanzenzuges Verletzungen der UN-Kinderrechtskonvention vor dem UN-Kinderrechtsausschuss geltend machen können. Der Ständerat folgte hier dem Bundesrat und stimmte der Vorlage mit 37 zu einer Stimme bei zwei Enthaltungen zu. Das Geschäft wird vom Nationalrat voraussichtlich in der Wintersession beraten (vgl. Webbeitrag dazu). Weiter ist der Ständerat im Gegensatz zum Nationalrat auf die Vorlage zur Änderung des Schweizerischen Zivilgesetzbuches (ZGB; Kindeschutz) eingetreten und stimmte der Vereinheitlichung und Ausdehnung der Meldepflicht auf Fachpersonen zu, die regelmässig mit Kindern arbeiten (vgl. dazu auch die Empfehlung von Kinderschutz Schweiz).

Hinzu kommen in beiden Räten verschiedene Geschäfte und weitere Vorstösse, die ebenfalls kinderrechtliche Aspekte aufweisen.  

Die Debatten können in den Wortprotokollen des Amtlichen Bulletins nachgelesen werden.

 

Au Conseil national, différentes interventions sont à relever du point de vue des droits de l’enfant: L’initiative parlementaire Marra " La Suisse doit reconnaître ses enfants " vise à ce que les étrangers de la troisième génération établis en Suisse obtiennent la nationalité sur demande des parents ou des personnes concernées. Le Conseil national et le Conseil des Etats n’étaient pas d’accord sur la définition exacte de " troisième génération ". Les deux Conseils se sont finalement mis d’accord au cours de la session pour adopter la définition la plus sévère, selon laquelle les étrangers souhaitant obtenir la nationalité doivent prouver que au moins un de leur grands-parents était déjà en possession d’un permis de séjour. La motion de la conseillère nationale Bulliard-Marbach " Ombudsman indépendant pour les droits de l’enfant " souhaitait charger le Conseil fédéral de créer une fonction d’ombudsman pour les droits de l’enfant. Cet ombudsman aurait été indépendant, accessible aux enfants et habilité à recevoir des plaintes relatives à la violation des droits de l’enfant, à procéder à des enquêtes en ménageant la sensibilité des enfants et à traiter les plaintes efficacement. L’auteure a finalement retiré sa motion car le Conseil fédéral a déclaré qu’il allait inclure les demandes dans les travaux préparatoires pour l’institution nationale des droits de l’homme. Finalement la politique familiale est également une question qui a été abordée lors de cette session: La motion Trede " Congé parental " chargeait le Conseil fédéral de présenter un projet de loi qui prévoit un congé parental de 18 mois dont 6 mois au minimum pourront être pris par le père. Le Conseil national a cependant rejeté cette demande. Il a également rejeté la motion Derder " Faire passer à 24 000 francs le montant déductible au titre des frais de garde des enfants par des tiers ". A cet égard le Conseiller fédéral Maurer a cependant annoncé que le Conseil fédéral veut augmenter les déductions fiscales pour les frais de garde des enfants par des tiers et qu’un projet de loi correspondant serait bientôt envoyé en procédure de consultation.

Au Conseil des Etats le traitement de l’objet du Conseil fédéral concernant l’approbation du troisième protocole facultatif à la Convention relative aux droits de l’enfant est particulièrement intéressant du point de vue des droits de l’enfant. Celui-ci prévoit entre autres une procédure de présentation des communications que tout particulier peut utiliser, après avoir épuisé les voies de recours interne, pour dénoncer une violation à la Convention. Le Conseil des Etats a suivi le Conseil fédéral et a accepté le projet avec 37 voix contre 1 et 2 abstentions. L’objet sera vraisemblablement traité par le Conseil national lors de la session d’hiver (voir article internet à ce sujet).  Le Conseil des Etats a par ailleurs discuté de la proposition de modification du Code Civil suisse (CC ; Protection de l’enfant) et a accepté l’unification des dispositions de l’obligation d’aviser et étendre aux professionnels l’obligation d’aviser en cas de soupçon que le bien d’un enfant est menacé (voir également les recommandations de Protection de l’enfance à ce sujet)

A cela s’ajoute dans les deux Conseils différents objet et interventions, qui touchent également aux droits de l’enfant (voir la rétrospective complète plus bas). 

Les débats peuvent être trouvés dans les procès-verbaux du Bulletin Officiel.


Bundesratsbericht: Babyklappen nicht verbieten, aber vertrauliche Geburt vereinfachen
Rapport du Conseil fédéral: Ne pas interdire les fenêtres à bébés mais simplifier les accouchements confidentiels

Der Bundesrat hat am 11. Oktober 2016 seinen Bericht in Erfüllung des Postulats "Bessere Unterstützung für Frauen in Not und verletzliche Familien" (13.4189) von Liliane Maury Pasquier (SP Genf) veröffentlicht.

Das Postulat hatte den Bundesrat beauftragt, Babyklappen mit anderen Massnahmen zur Unterstützung von Schwangeren in Not zu vergleichen und wenn nötig Verbesserungen vorzuschlagen. Babyklappen sind in einer rechtlichen Grauzone angesiedelt und kinderrechtlich kritisch zu beurteilen, da sie mit Artikel 6 bis 9 und 19 der UN-Kinderrechtskonvention nicht vereinbar sind. Unter anderem nehmen Babyklappen, in denen Kinder anonym abgelegt werden können, dem Kind das Recht auf Kenntnis seiner Herkunft und seiner Eltern. Der UN-Kinderrechtsausschuss hatte der Schweiz daher in seinen letzten Abschliessenden Bemerkungen vom 26. Februar 2015 "eindringlich [empfohlen], die Babyfenster zu untersagen und die bereits bestehenden Alternativen zu fördern. Es wird empfohlen, die Einführung von vertraulichen Geburten im Spital als letztes Mittel in Betracht zu ziehen" (Empfehlung Nr. 35). 

Der Bundesrat ist der Auffassung, dass nebst der vertraulichen Geburt die Möglichkeit der anonymen Abgabe des Kindes in einem Babyfenster beibehalten werden soll. Der Bericht hält fest, dass ein Verbot von Babyfenstern dazu führen könnte, dass eine Mutter in einer Notsituation ihr Kind im Versteckten aussetzt und dieses in der Folge medizinisch nicht rechtzeitig betreut werden kann.

Der Bundesrat möchte jedoch den Zugang zur vertraulichen Geburt verbessern. Trägt die Geburtsmeldung eines Spitals den Vermerk "vertrauliche Geburt", sollen die Zivilstandbehörden künftig auf die automatische Mitteilung an die Einwohnerbehörden und in den entsprechenden Fällen auch auf die Meldung an das Staatssekretariat für Migration (SEM) verzichten.

 

Le 12 octobre 2016 le Conseil fédéral a publié son rapport répondant au postulat " Mieux soutenir les mères en détresse et les familles vulnérables " (13.4189) de Liliane Maury Pasquier (PS Genève)

Le postulat chargeait le Conseil fédéral de comparer les " boîtes à bébé " avec d’autres mesures de soutien aux femmes enceintes en détresse et de proposer, le cas échéant, d’éventuelles actions.

Les boîtes à bébé se situent dans une zone grise juridique et sont à voir de manière critique du point de vue des droits de l’enfant étant donné qu’elles violent les articles 6 à 9 de la Convention internationale relative aux droits de l’enfant. Les boîtes à bébé, dans lesquelles les enfants peuvent être déposés anonymement, prennent entre autre à l’enfant le doit de connaître ses origines et ses parents. Dans ses Observations finales du 26 février 2015, Le Comité des droits de l’enfant " invite instamment [la Suisse] a interdire l’utilisation des boîtes à bébé, à renforcer et promouvoir les solutions de remplacement déjà existantes et à envisager d’introduire, en dernier recours, la possibilité de naissances confidentielles à l’hôpital " (Recommandation n°36).

Le Conseil fédéral est d’avis qu’il faut conserver la possibilité du dépôt anonyme d’un enfant dans une boîte à bébé comme solution d’urgence, parallèlement à l’accouchement confidentiel. Le rapport note que l’interdiction des fenêtres à bébé pourrait avoir pour effet qu’une mère en détresse abandonne secrètement son enfant et que ce dernier ne reçoive pas des soins médicaux à temps. Le Conseil fédéral souhaite cependant améliorer l’accès aux naissances confidentielles. Si la mention " accouchement confidentiel " est apposée sur l’annonce de la naissance de l’hôpital, les autorités de l’état civil devraient à l’avenir renoncer à la communication automatique aux autorités de contrôle de l’habitant ou au Secrétariat d’Etat aux migrations (SEM). 


SVP reicht Initiative "Schweizer Recht statt fremde Richter" ein
L’UDC dépose l’initiative " Le droit suisse au lieu de juges étrangers "

Schutzfaktor M, die NGO-Koalition gegen die Anti-Menschenrechtsinitiative, zeigt der Initiative die "rote Karte", da das Ziel der Kündigung der EMRK eine rote Linie überschreitet.

Die Volksinitiative "Schweizer Recht statt fremde Richter" wird in SVP-Kreisen unter der Bezeichnung "Selbstbestimmungsinitiative" gehandelt, während eine breite zivilgesellschaftliche Koalition rund um Schutzfaktor M von der "Anti-Menschenrechtsinitiative (AMI)" spricht. Die Anliegen der Initiative sind mit Blick auf die Grundrechte der Schweizer Bevölkerung und aus kinderrechtlicher Sicht alarmierend, wie das Netzwerk Kinderrechte Schweiz bereits 2014 in einem Websitebeitrag warnte. In letzter Konsequenz geht es um eine Kündigung der Europäischen Menschenrechtskonvention EMRK.

Auf der Website von Schutzfaktor M können alle Interessierten ein Zeichen gegen die Initiative setzen.

 

Facteur de protection D, la coalition d’ONG contre l’initiative anti-droits humains, montre le " carton route " à l’initiative, étant donné que le but de la dénonciation de la CEDH franchit une ligne rouge.

Dans les cercles de l’UDC l’initiative populaire " Le droit suisse au lieu de juges étrangers " est désignée sous le nom d’ " initiative pour l’autodétermination " alors qu’une large coalition de la société civile autour de Facteur de protection D parle de l’ " Initiative anti-droits humains (IAH) ". Les buts de l’initiative sont alarmants du point de vue des droits fondamentaux de la population suisse ainsi que de celui des droits de l’enfant, comme le Réseau suisse des droits de l’enfant mettait déjà en garde dans un article internet en 2014. En fin de compte il en vient à la dénonciation de la Convention européenne des droits de l’homme CEDH.

Toutes personnes intéressées peuvent prendre position contre l’initiative sur le site internet de Facteur de protection D.


Kinderrechtliche Verantwortung der Wirtschaft - Handbuch für NGOs
La responsabilité des entreprises en matière de droits de l’enfant – Guide pour les ONG

Die International Commission of Jurists (ICJ) und das Child Rights International Network (CRIN) haben ein Handbuch veröffentlicht, das NGOs bei ihrer Lobbyarbeit für eine kinderrechtliche Verantwortung von Staat und Unternehmen in Wirtschaftsfragen unterstützen soll.

Das englischsprachige Handbuch "State Obligations regarding the Impact of the Business Sector on Children's Rights. A practical guide for Non-Governmental Organisations on how to use the United Nations Committee on the Rights of the Child’s General Comment no. 16" erklärt zunächst die internationalen Rechtsgrundlagen und erläutert die Allgemeine Bemerkung (General Comment) Nr. 16 "on State obligations regarding the impact of the business sector on children’s rights" von 2013. Dann zeigt das Handbuch auf, wie NGOs die Allgemeine Bemerkung Nr. 16 in der Praxis nutzen können, um Einfluss auf den Staat und auf Unternehmen auszuüben: durch Advocacy und Lobbying, Sensibilisierungsbemühungen, Aktivitäten im Bereich Unternehmensverantwortung (Corporate Social Responsibility), Aktivitäten von Aktionären, Monitoring und Berichterstattung sowie strategische Prozessführung. Das Handbuch nimmt Bezug auf reale Praxisbeispiele und erwähnt z.B. die Wortmeldung von IBFAN-GIFA (Mitglied des Netzwerks Kinderrechte) im Rahmen der Aktionärsversammlung von Nestlé. 

 

L’International Commission of Jurists (ICJ) et le Child Rights International Newtork (CRIN) ont publié un manuel destiné à soutenir les ONG dans leur travail de lobby pour la responsabilité de l’Etat et des entreprises en matière de droits de l’enfant dans le domaine économique.

Le manuel en anglais "State Obligations regarding the Impact of the Business Sector on Children's Rights. A practical guide for Non-Governmental Organisations on how to use the United Nations Committee on the Rights of the Child’s General Comment no. 16" explique tout d’abord les bases juridiques internationales et explique l’observation générale (General Comment) n° 16 de 2013 "on State obligations regarding the impact of the business sector on children’s rights". Il montre ensuite de quelle manière les ONG peuvent utiliser l’observation générale n°16 dans la pratique afin d’exercer une influence sur l’Etat et sur les entreprises : à travers l’advocacy et le lobbying, des efforts de sensibilisation, des activités dans le domaine de la responsabilité des entreprises (Corporate Social Responsibility), des activités des actionnaires, le monitoring et l’élaboration de rapports tout comme la conduite stratégique de processus. Le manuel se réfère à des exemples réels de la pratique et mentionne par exemple d’intervention d’IBFAN-GIFA (membre du Réseau suisse des droits de l’enfant) dans le cadre de l’assemblée des actionnaires de Nestlé.


Neue Allgemeine Bemerkung des UN-Kinderrechtsausschusses
Nouvelle observation générale du Comité des droits de l’enfant

Der UN-Kinderrechtsausschuss hat seinen 19. "General Comment" zum Thema Öffentliche Haushaltsplanung für die Verwirklichung von Kinderrechten veröffentlicht.

Die Allgemeine Bemerkung Nr. 19 konkretisiert die Umsetzung von Art. 4 der UN-Kinderrechtskonvention (UN-KRK), der besagt, dass

"Die Vertragsstaaten [...] alle geeigneten Gesetzgebungs-, Verwaltungs- und sonstigen Massnahmen zur Verwirklichung der in diesem Übereinkommen anerkannten Rechte [treffen]. Hinsichtlich der wirtschaftlichen, sozialen und kulturellen Rechte treffen die Vertragsstaaten derartige Massnahmen unter Ausschöpfung ihrer verfügbaren Mittel und erforderlichenfalls im Rahmen der internationalen Zusammenarbeit."

Die Allgemeine Bemerkung soll die Vertragsstaaten der UN-KRK (dazu gehört auch die Schweiz) in der Umsetzung von Art. 4 und spezifisch bei der Planung von öffentlichen Finanzhaushalten unterstützen, damit diese zu einer Umsetzung der UN-KRK beitragen. 

Die Allgemeine Bemerkung spricht ein Thema an, das auch die Schweiz betrifft: In seinen Empfehlungen vom 26. Februar 2015 ("Concluding Observations") fordert der UN-Kinderrechtsausschuss die Schweiz dazu auf, bei der Erstellung von Budgets und Haushaltsentscheidungen auf Bundes- und kantonaler Ebene die Interessen von Kindern zu berücksichtigen (Empfehlung 15):

"The Committee recommends that the State party establish a budgeting process which adequately takes into account children’s needs at the federal and cantonal levels, with clear allocations to children in the relevant sectors and agencies, specific indicators and a tracking system. In addition, the Committee recommends that the State party ensure effective monitoring and evaluation of the efficacy, adequacy and equitability of the distribution of resources allocated to the implementation of the Convention."

Zum Weiterlesen: 

 

Le Comité des droits de l’enfant a publié sa 19ème observation générale (General comment) au sujet des budgets publics pour la mise en œuvre des droits de l’enfant.

L’observation générale numéro 19 concrétise la mise en œuvre de l’article 4 de la Convention internationale relative aux droits de l’enfant (CDE), qui stipule que

" Les Etats parties s’engagent à prendre toutes les mesures législatives, administratives et autres qui sont nécessaire pour mettre en œuvre les droits reconnus dans la présente Convention. Dans le cas des droits économiques, sociaux et culturels, ils prennent ces mesures dans toutes les limites des ressources dont ils disposent et, s’il y a lieu, dans le cadre de la coopération internationale. "

L’observation générale a pour but de soutenir les Etats parties à la CDE (y compris la Suisse) pour la mise en œuvre de l’article 4 et particulièrement dans la planification des budgets publics, de manière à ce cette dernière contribue à la mise en œuvre de la CDE.

L’observation générale aborde un sujet qui touche également la Suisse : Dans ses recommandations du 26 février 2015 (" Concluding Observations ") le Comité des droits de l’enfant encourage la Suisse à tenir compte des enfants lors de la préparation des budgets au niveau fédéral et cantonal (recommandation 15) :

"The Committee recommends that the State party establish a budgeting process which adequately takes into account children’s needs at the federal and cantonal levels, with clear allocations to children in the relevant sectors and agencies, specific indicators and a tracking system. In addition, the Committee recommends that the State party ensure effective monitoring and evaluation of the efficacy, adequacy and equitability of the distribution of resources allocated to the implementation of the Convention."

Pour en savoir plus: 


Praktische Unterstützung bei der Umsetzung der UN-Kinderrechtskonvention
Soutien pratique dans la mise en œuvre de la Convention des droits de l’enfant

Die Rubrik „Hilfsmittel“ auf der Seite kinderrechte.ch sammelt Publikationen, Projekte und Spiele, die verschiedene Zielgruppen bei der Umsetzung der UN-Kinderrechtskonvention unterstützen können – vom Newsletter zur kinderfreundlichen Justiz und Leitfäden zur Erkennung von Kindesmisshandlung bis zum Kinderrechtsspiel. Schauen Sie vorbei, vielleicht finden Sie einen Hinweis, der Ihnen nützlich ist!

 

La rubrique "aide pratique" sur le site droits-enfant.ch rassemble des publications, projets et jeux qui peuvent soutenir les divers groupes cibles dans la mise en œuvre de la Convention des droits de l’enfant, de la newsletter sur une justice adaptée aux enfants à la marche à suivre pour reconnaître des cas de maltraitance en passant par des jeux sur les droits de l’enfant. Jetez-y un coup d’œil, vous trouverez peut-être l’outil qui vous sera utile!


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